Obsession des beauté russes

Des les premiers pas dans le hall de l'aéroport la réalité esquisse comme une vérité ce qui ne devrait être qu'un fantasme ; les femmes russes sont d'une beauté redoutable et en quelques seconde on sait que l'on tombera amoureux plus dix fois par jour pris sous le feu de ces regards.

Les femmes russes sont belles et c'est un euphémisme des plus réducteur pour dire ce qu'en tant qu'homme on peut ressentir à déambuler dans la rue sous le feu croisé des regards russes que nous lancent les femmes qui, plantées en haut de silhouettes longilignes et élancée, portent sur nous un regard de certitude mêlé de la belle indifférence. Les femmes minaudent, leur yeux savent miauler avec un naturel désarmant qui sait tout sa propre beauté. Fille russes, beauté slaves, toutes sont belles et le savent bien mieux que nous pourrions le leur dire. Elles sont belles de cette conscience qui institue dans le cosmopolite de la population une race de princesse port de tête altier et démarche sur le fil invisible de l'élégance et du vulgaire..

Si ces femmes, demoiselles aux allures de poupée russes, sont d'élégantes insoumises c'est qu'elle se sont affranchie du regard des hommes. Elles ne semblent pas avoir besoin de ce miroir social, convention amoureuse, qu'est l'homme pour assurer, rassurer et conforter leur beauté. Elles sont belles de cette certitude. Aucune béatitude même pas de vacuité narcissique dans la contemplation de leur joliesse personnelle, la femme russe est belle d'une certitude, d'une conviction, d'un port de tête. Aucune croyances qui aurait besoin d'être rassuré, convoquée, scellé par le regard, la parole ou le reflet, tout comme la gravité qui cloue les choses du monde sur le sol n'a pas besoin d'équation formelle pour agir la beauté des femmes russes n'a besoin de rien, elles sont belles, le savent et c'est tout, c'est un fait, un acquis du monde réel que je peux remarquer mais sur lequel je n'ai aucune prise.

Je perçois pourtant dans leur yeux une infime part d'effroi pas loin d'être une infinie tristesse. Comme si les plus belles femmes russes avaient eu en plus de leur beauté la conscience évidente que cette beauté ne servira à rien. Comme si elles avaient conscience que la conscience de leur beauté les rends étrangères à l'amour des hommes ; je ne peux pas espérer que mon amour quel que soit sa déraison soit autre chose qu'une pure perte de temps. Mon amour est censé magnifier les femmes, elles le sont déjà et mon amour est caduque. De notre coté de l'occident ne dit on pas que l'amour rend aveugle, au sens où il rend toutes les femmes belles aux yeux des hommes qui en sont amoureux. Les femmes russes ici n'ont pas besoin de cet étendard de l''amour pour que tous les hommes voient leur beauté. Elles désamorcent toutes velléités d'un amour sauveur, d'un amour plu value.

Oui je suis de ceux qui pensent encore que l'amour sauvera le monde, et que s'il ne sauve pas le monde au moins il sauvera les femmes en détresses et si ce n'est pas toute au moins une femme. mais les femmes russes sont aussi belles qu'elles sont perdues. Et moi ça me désempare et j'aime cette ivresse du vertige quand les repères glissent imperceptiblement. Elles sont belles par la certitude, la conscience et de l'évidence de leur beauté, belle d'une logique presque mathématique, belle d'un empirisme sur lequel je veux bien construire mon empire. Pour autant la beauté russe n'est pas parfaite, pas question de proportion ou de convention et même si l'on peut trouver des points communs à ces femmes délicieuse à la vue comme les talons hauts, la minceur, le port altier, souvent la frange, la beauté ce joue dans cette infra-mince qu'elles laissent à peine paraître dans l'entre clignement de leur paupières. Les beauté ne ressemblent pas.

Ces femmes russes que j'aime à aimer n'ont besoin de personne pour être belle et sûrement pas d'amour ; rappeler à la femme que l'on aime que chaque matin le soleil va se lever c'est la prendre pour une conne - et toute ne le sont pas - et il me semblerai aussi absurde de rappeler à la femme russe à la beauté insoumise qu'elle est belle. Et c'est en cela que les femmes russes sont terrifiantes, le feu du regard qu'elles vous soutienne sans hésiter me glace autant qu'il m'enivre parce que j'ai toujours rêvé d'une femme qui me fasse peur, une femme que je puisse aimer en pur perte, l'amour fou se doit d'être pur et désintéressé, aimer une femme qui se fout de votre amour comme de sa première paire de hauts talons c'est la perfection. C'est aimer une femme qui vous pousse à transcender l'amour en une chose plus noble, plus folle, plus intime, plus personnelle, concrète, artistique ou pragmatique ; la femme russe est une femme transcendantale, c'est une femme conceptuelle, elle est belle et minaudante avec la désinvolture du naturel et la performance de l'inutile ; elle n'est pas belle pour être aimée et elle flirte avec la vacuité et la vanité de la beauté à en être parfaite. La femme russe pourrait être ma logique, ma soumission, ma religion.

Elle est belle comme une civilisation perdues, comme une civilisation détruite qui n'a pas su résister à l'apogée de sa grandeur. La femme russe me provoque le même trouble que les ruines immense d'un passé glorieux qui des centaines, milliers, d'années après rayonnent toujours la même aura avec seulement décalage qu'induit la nostalgie, la passion ou la folie. Il y a quelque chose de cassé imperceptiblement brisé dans le regard de ces filles plus belles encore que je l'aurai voulu comme si elles ne pouvaient pas cacher sous l'élégance d'une silhouette ni même dans le pétillant d'un regard le sacrilège de leur beauté ; elles semblent sans illusion sur hier et demain, et la beauté froide des filles de l'Est c'est peut être simplement la beauté froide de la vérité, de la clairvoyance sans trichee avec le réel. La fille russe est belle et elle ne trompe pas le réel pour l'être.

La russie semble avoir voulu ériger ses filles en beauté subjugantes comme une civilisation à la prescience de son déclin est capable de créer des merveilles millénaire pour rappeler à l'histoire et au futur l'élan et l'éclat qui faisait le coeur de cette civilisation. Ce sont les jardins suspendus de Babylone qui marchent dans les rues de Moscou, et dans les épiceries de Kazan c'est la bibliothèque d'Alexandrie qui vous vend une bouteille de soda.

Les beautés moscovites sont des pépites, des pierres précieuse, fruit des ces terres millénaire sur lesquels les peuples se sont croisé et métissé raffinant toujours plus la beauté de ces joyaux et moi plus mes pas me portent en russie et plus je suis sur de vouloir devenir leur joaillier. Quand une jeune fille d'à peine 15 ans perchée sur des talons qui déjà la rapproche d'un ciel où elle ravira aux anges la beauté insolente plante son regard au fond du votre, c'est certain vous vacillez, la terre tremble et la peur de cette si belle indifférente, de sa si belle indifférence, se mêle à cette pensée fugace qui vous dit que déjà elle vous tient qu'il suffirait d'un geste où d'un mot pour vous faire basculer et que d'un simple battement de faux cils elle pourrait vous briser, l'éthique et le coeur, c'est cette peur là qui est enivrante ,surtout quand la peur à la beauté des filles de l'Est

il va de soi que ces mots ne concernent que ma vision des femmes russes, mon emphase et ma passion, ma déraison et mes émois, et moi et moi et moi. Soyez bien sûr que je n'oserai pas parler au nom des autres hommes, des femmes et de tous les voyageurs ; mais qui sait ils le feront peut être

Commentaires :

nicole

Alors les jolies petites françaises ce n'est qu'une supercherie ? L'idée me plait bien !

Marie

Makine, puis Tolstoï, et puis ? Peu d'infos sur vos hôtes : pouvez-vous discuter un peu, resterez-vous en contact avec eux ?

Max conservera-t-il ses billets de train-là aussi ? Bises à tous les trois, Maman (celle de Philippe)