Vous l'aurez compris je suis déjà rentré en France, et ce message vient donc mettre le point final de ce court journal. Le retour s'est effectué sans vrai problème. J'ai d'abord finit mon séjour à Kochi en dépensant quelques roupies pour les derniers cadeaux, puis j'ai pris le train pour Thiruvananthapuram.
Arrivé là, j'ai fait un repas constitué de bananes et de cacahouètes au caramel (avec une pointe de gingembre) puis j'ai rejoint Charly au CSIR (le labo de recherche ou était Philippe). Je l'ai suivi dans ses expériences du dimanche après midi, puis je suis allé faire mon sac dans la guest house où il se retrouve seul dorénavant. Nous sommes ensuite allés faire mon dernier repas indien au Safari, restaurant qui nous avait servi les piments que je tiens personnellement pour responsable de mon état gastrique, où j'ai cette fois pris de simples morceaux de poulet fris. Et de la bière, puisque c'est le grand intérêt de ce restau : servir de l'alcool.
Nous nous sommes quittés devant la gare, où j'ai pris mon dernier rickshaw en direction de l'aéroport.
Arrivé là bas à 21h, il me fallait patienter dehors jusqu'à 2h avant de pouvoir entrer, et de prendre mon avion de 4h45 (qui, avec ses minutes de retard, est parti à 5h).
Bref file d'attente pour rentrer, file d'attente pour les rayons X des bagages, file d'attente pour les billets, file d'attente pour l'immigration, file d'attente pour la sécurité, et enfin salle d'attente d'embarquement ! Dernier contact avec les files d'attente indiennes où tout un chacun essaye de te passer devant si tu laisses plus de 2cm entre ton nez et la nuque de la personne qui te précède.
Dans l'avion, trois petites heures de vol, avec un petit déj et une bonne tranche de sommeil. C'est passé comme une lettre à la poste. Arrivé à Dubai, on embarque direct dans le vol suivant, même pas le temps de s'acheter un donuts ! Cette fois ci l'avion est un boeing, un peu plus large que l'Airbus A330-200, avec des écrans plus gros, et un choix de films et de musique impressionnant. Ah, ces américains.
De nouveau un petit déj, que je m'expédie en regardant Les chroniques de Narnia (film que je ne conseille pas au plus de 12 ans), puis un peu de musique pour accompagner l'apéro (les français à côté de moi se sont carrément payé le champagne, je suis simplement resté au martini), et enfin une projection de Matrix (film que j'aime assez finalement) pendant le repas.
Alors, vous allez me dire que j'aurai pu lire, ce à quoi je vous répondrai que le samedi je m'étais acheté un roman en anglais de JRR Tolkien (le type du Seigneur des Anneaux, pour ceux qui ne connaissent pas) intitulé The Hobbit, There and back again que j'ai dévoré en deux jours (16h pour être précis en fait). Sachant que j'avais déjà littéralement bouffé La querelle de l'art contemporain de Jimenez juste avant ainsi qu'un petit livre scientifique sur la mémoire, je me suis dit que j'avais bien le droit de m'abrutir un peu d'images. Et puis il me reste encore quinze jours avant septembre pour finir Tristes Tropiques, ça devrait aller...
Au bout de 6h donc j'arrive à Paris Charles de Gaulle, où j'attends patiemment mon sac su le tapis 14. Sac qui n'arrivera pas puisqu'il a raté l'avion à Dubai... Il est prévu pour le vol du soir, et Emirates m'annonce donc qu'il sera envoyé par chronopost en charente. En comptant le 15 août, je devrais le retrouver jeudi matin. J'essaye alors de joindre Yann pour arranger un rendez-vous, mais son portable semble désactivé... Pas découragé, je prends mon billet de train pour Angoulême ainsi qu'un ticket de Rer direction Châtelet-les-Halles (8,20€ quand même !).
Je me fais donc une petite après midi Beaubourg, où j'ai juste le temps de voir l'expo Airs de Paris qui se finissait deux jours après. Pas trop mal mais j'ai vu mieux comme organisation d'expo. J'était cependant très satisfait de tomber sur une oeuvre concernant Ann Lee, consistant en un tag au pochoir "I'm still alive". J'ai ensuite enchaîné sur la galerie d'Art graphique, où était présenté une collection de sculptures, de dessins et d'objets de Julio González. Pas le temps d'aller voir Anette Messager à l'espace 315, juste le temps d'avaler un sandwich et j'attrape mon train, deux minutes avant qu'il ne parte. Organisation serrée !
Je suis donc de retour à La Couronne, où je vais pouvoir me consacrer à la rédaction final de mon mémoire, après cette agréable parenthèse indienne.
Ce récit de voyage s'arrête ici pour l'instant, mais sachez qu'il reprendra bientôt, puisque j'ai reçu les dates de mon voyage au Japon : ce sera du 9 au 19 octobre.
J'espère que vous aurez apprécié ce petit dispositif, j'essaierai de l'améliorer encore pour octobre, et vous souhaite une bonne fin d'été.